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     Témoignages sur le Rav ...
 

Un mardi ordinaire en avril 2004, 12h30 à l'école Yavne. Ma grand-mère vient me récupérer en pleine journée et me ramène à la maison.

Ma mère m'attendait en pleurant et me dit de faire ma valise Je ne comprends pas trop ce qui se passe. D'un côté je suis très content ça veut dire qu'on ne va pas à l'école, et on va en vacances !

D'un autre,  pourquoi ma mère pleure si on va en vacances? On va où maman ? On fait notre Alya. Hein ? Quoi ? Aujourd'hui ? Comme ça ?

Mais pourquoi? Le rav a dit quoi? On doit partir en Israël de suite, faire notre Alya, donc fais ta valise vite. Notre vol est dans 4 h. Sur le moment on n'a rien compris, pourquoi le rav nous dit de partir et surtout si pressé. Sans la langue, sans amis ni famille en Israël. Mais très très vite on a compris que le rav nous à fais sortir comme les Béné Israël sont sortis d'Égypte. Une valise, un bâton et c'est tout !

On a trouvé des amis qui sont devenus une vraie famille. Nous avons réussi en Israël dans tous les sens possibles et beaucoup plus qu'on pouvait se l'imaginer.

TOUT CELA GRACE AU RAV

Aujourd'hui est un jour dur, pas seulement pour la Kehila de Marseille et de France, mais pour tout le Am Israël qui a perdu un des grands Tsadikims (pour pas dire un des 36) de la génération qui était la bougie à nos pieds et la lumière à notre route. La couronne de nos têtes est tombée. Merci Rav. Barouh' Dayan Haémet.

(J'ai longtemps hésité à transmettre ce témoignage car je ne vois pas le message qu'il apporte. Finalement je me suis rappelé une histoire qui s'est passé à la Yéchiva d'Aix.

Ma professeure d'anglais était la Rabanite H'aikin, une Tsadékète. Et voilà qu'en fin d'année, après le conseil des classes, période où les élèves ne font pratiquement plus aucun travail en classe car tout le monde sait qui passe et qui redouble...

Que décide madame H'aikin? Interrogation d'anglais dans deux jours !! On lui dit que ce n'est pas possible, que l'école est pratiquement finie, mais elle ne veut rien entendre : je suis payée pour vous enseigner l'anglais et donc je vous enseigne l'anglais jusqu'au dernier jour des classes.

On va voir monsieur Bénhamou, le prof de maths, et on lui raconte.

Il nous dit : un prof qui fait une interro en ce moment, c'est soit un fou soit un saint.

S'il s'agit de madame H'aikin, je peux vous assurer que c'est une sainte. Là aussi dans notre histoire, qui peut avoir la force de dire à toute une famille : faites votre Alya aujourd'hui, prenez l'avion, allez en Israël, maintenant ? C'est soit un fou soit un saint. Le Rav Mimoun était un Rav pas comme les autres. C'était un saint qui voyait loin !)

                                                                                                                                                                                          Vicky

03 - Yéroushalaïm Shet Zahav - Shouli Nathan
00:00 / 04:08

Je ne suis pas religieux, mais je t'aimais. Je t'aimais pour ce que tu étais et non pour les miracles que tu avais faits.

Tu privilégies l'HOMME sur tous les plans. Tu considérais l'HOMME avant tout, et même parfois en dépit de la religion.

Tu ne voulais froisser personne, tu ne voulais contredire personne, tu étais amoureux de l'humain.

Tu as passé ta vie à donner, à conseiller, à rétablir et à offrir. Mais quand as-tu pensé à toi ? Comment un homme peut-il s'oublier à ce point au profit des autres ? Quel niveau de sagesse avais-tu atteint pour faire preuve d'autant de bienveillance avec les jeunes, les grands, les vieux, les juifs, les non juifs ? Je t'aimais pour ça. Tu avais compris la vie comme personne. On te pensait tous éternel, mais toi tu savais qu'un jour tu allais partir. Ton départ furtif me réconforte encore un peu plus dans mon idée : tu étais sur terre pour une mission précise, tu avais un message à faire passer et tu l'as fait. Tu n'as pas changé ma vie, mais tu as changé ma façon de l'appréhender.

                                                        Anonyme 

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